Histoire de l’officiant de cérémonie laïque
Connaissez-vous l’histoire de l’officiant de cérémonie laïque ?
Pour mieux cerner les enjeux portés par ce métier en plein essor, il est nécessaire de revenir à ses origines.
Direction l’Outre-Atlantique, pour découvrir une appellation un peu chamanique derrière laquelle se cache une tradition solidement ancrée dans les rituels officiels du mariage civil américain.
En effet, et cela va très certainement vous surprendre, aux États-Unis l’officiant de cérémonie est une personne agréée par l’État !
En France, l’émergence de ce type de cérémonie est récente. Dans les années 2000, des couples de plus en plus nombreux ont choisi de faire de leur mariage civil un moment de partage de leurs valeurs, souvenirs et engagements.
Alors, quel est le rôle de l’officiant de cérémonie laïque ? Comment définir ses domaines d’intervention ? Et surtout, pourquoi fait-on de plus en plus appel à ses services ?
L’école de formation J’organise mon mariage vous raconte la petite histoire de l’officiant de cérémonie laïque…
L’histoire de l’officiant de cérémonie laïque en France
Tout commence à la fin du XVIIIe siècle, alors que l’État français, en 1792 plus précisément et avec le rejet de la royauté qu’impose la Révolution, posent les principes du mariage civil tels que nous les connaissons encore aujourd’hui.
En 1793 même, les prêtres récalcitrants à ces nouvelles mesures sont sujets à l’emprisonnement : on ne rigole pas avec le mariage civil !
De ce nouveau cadre législatif, découlent des habitudes solidement ancrées dans les mœurs : mariage civil d’abord, puis mariage religieux dans un second temps constituent les grandes étapes du mariage.
À la suite de la séparation de l’Église et de l’État en 1795, puis de la laïcisation de la France en 1905, le mariage religieux tend ainsi à perdre sa représentativité absolue.
Désormais, chacun devient libre de célébrer son mariage de manière non-civile où il lui semble, et la pression semble se relâcher autour des questions relatives à l’exercice du culte.
Quel rapport avec l’officiant de cérémonie laïque, me direz-vous ?