S’installer comme wedding planner

Quand un wedding planner cherche à s’installer à son compte et que l’ébauche de son projet commercial semble prête, reste une question cruciale, celle de la création de l’entreprise !

C’est souvent un casse -tête auquel on ne comprend pas grand-chose…

Quelle forme juridique choisir quand on est wedding planner ? Toutes conviennent-elles à l’exercice de cette profession ? Comment se prémunir de certaines difficultés de trésorerie quand on débute ? L’autoentreprise est-elle adaptée ?

Toutes ces questions sont bien légitimes et font partie des incontournables du business plan et de toute stratégie d’entreprise.

Faire le bon choix et déterminer la forme juridique et le statut est donc primordial, surtout quand on se lance !

Grâce à son expérience de 15 années, Christine Raiga vous a concocté un article passant en revue les indispensables du wedding planner débutant et de la création d’entreprise.

L’autoentreprise et le métier de wedding planner

Opter pour l’auto entreprise, c’est choisir la liberté, surtout si vous travaillez seule !

Il s’agit en effet d’une entreprise individuelle (EI) qui appartient au régime fiscal de la microentreprise et du régime microsocial (en ce qui concerne le paiement des cotisations et des contributions sociales).

Ses avantages sont simples.

Ce statut facilite les démarches administratives, notamment dès la création de l’activité, mais aussi la gestion de l’activité, conciliant protection sociale et développement de votre business…

La wedding planner débutante travaillant seule peut ainsi tout à fait choisir de créer une auto -entreprise, en gardant à l’esprit que son chiffre d’affaires hors taxe ne devra pas dépasser le seuil annuel de :

– 72 600€ (CA affilié à la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux et des bénéfices non commerciaux), s’il s’agit d’une activité de prestations de service,

– 176 200€ (CA affilié à la vente de marchandises, mais aussi à des prestations de services, en cas d’activité hybride).

Si vous commencez votre activité en cours d’année, il faudra également calculer le prorata de ces différents seuils afin de ne pas le dépasser.

En ce qui concerna la TVA, vous serez exemptée de la récolter si votre chiffre d’affaires se situe entre 34 500 et 36 500 €, ce qui peut vous permettre de vous familiariser avec vos nouveaux outils de travail, le temps de cartonner la deuxième année !